Frenchidrone, propose l’acquisition des données de photogrammétrie par drone, nous utilisons les dernières technologies et sommes focalisé sur la livraison de données de précisions.
Méthodologie de travail
- L’acquisition des données
Pour cela nous utilisons le drone Dji Mavic 3E RTK avec station au sol DRTK-2 (fournit des corrections différentielles en temps réel qui génèrent des données de positionnement centimétrique pour une précision relative améliorée), ce vecteur nous permet de réaliser des relevés de haute précision et de réaliser des missions de vol dédiées au travail de photogrammétrie 2D ou 3D. - Traitement des données
Nous effectuons le traitement des données via le logiciel Agisoft Metashape ou Dji Terra.
Nous proposons un service réactif, de qualité et ceci dans le plus grand respect de la règlementation Française et Européenne.
Notre service est proposé avec la mention “Satisfait au remboursé”
Photogrammétrie, définition
Substantif féminin
La photogrammétrie est une technique qui permet d’obtenir une vue géométrique d’un objet dans l’espace. Cette restitution en trois dimensions de l’objet est réalisée en utilisant le parallaxe de plusieurs prises de vues photographiques de cet objet. La photogrammétrie est une technique de mesure qui recopie la vision stéréoscopique humaine. Elle implique de nombreux calculs de corrélation entre des images numériques que l’on nomme la photogrammétrie numérique.
Principe de base de la photogrammétrie
La photogrammétrie fonctionne sur le même principe que la vision humaine appelée vision stéréoscopique. Lorsque nos yeux sont attirés par un objet, deux images se créent sur chacune de nos rétines. Notre cerveau traite ensuite ces deux images grâce au réflexe oculaire de convergence-accommodation pour nous permettre de voir l’objet en 3 dimensions.
Le principe de la technique photogrammétrique peut se découper en 3 phases :
La prise de vue aérienne
La photogrammétrie aérienne requiert l’utilisation d’un avion, d’un drone ou d’un hélicoptère, lesquels sont équipés d’une chambre de prise de vues (une caméra fixée sur une nacelle stabilisée 3 axes est souvent utilisée, notamment pour la photogrammétrie par drone), qui survole un terrain de sorte à ce qu’une partie de celui-ci soit présent sur 2 clichés photographiques sur 2 positions différentes.
Par exemple, l’appareil photographique utilisé dans la photogrammétrie aérienne peut être réglé à l’horizontale, incliné de 45° vers le bas depuis le dessus, et incliné de 45° vers le haut depuis le dessous de l’échantillon.
Le traitement des images
Les images obtenues après la prise de vue aérienne sont traitées par un appareil de restitution. Cet appareil sort une représentation 3D, de l’objet ou du terrain observé, en superposant pour chaque image un point appelé ballonnet. L’opérateur aura donc pour travail de promener ce ballonnet dans l’image sur tous les objets à mesurer, pendant que l’appareil archivera toutes les informations numériques produites.
Pour que l’image stéréoscopique soit identique à l’objet ou le terrain mesuré pendant la prise de vue aérienne (homothétie), il est indispensable de limiter le nombre de points dans l’image en les positionnant de manière identique à leurs positions initiales sur l’objet ou le terrain.
Pour un couple de vision stéréoscopique donné, il faut en moyenne 6 ballonnets connus pour que l’image restituée soit la copie de l’objet. Ces ballonnets seront par la suite mesurés à travers une opération appelée stéréopréparation.
La restitution 3D finale
À partir de la restitution, l’opérateur peut enregistrer les coordonnées géographiques des objets présents à l’image. Il identifie les différents éléments : habitations, routes, forêts… Ces données sont ensuite organisées au sein de la base de données, complétées par le topographe, sur le terrain, puis utilisées par le cartographe.
Instruments utilisés dans la photogrammétrie
Au premiers âges de la photogrammétrie, les appareils photographiques possédaient des objectifs qui obligeaient un court temps de pose. Ce qui rendait le travail de prise de vue et de traitement des clichés bien plus long qu’aujourd’hui.
Au fil des années, les appareils numériques ont fait leur apparition. D’abord dans les années 1990 où les travaux de l’IGN ont permis d’acquérir les toutes premières images numériques avec avion en utilisant des caméras CCD.
Cette révolution technologique permet à l’époque de réduire considérablement la taille des chambres de prise de vues, d’améliorer la qualité des clichés.
Aujourd’hui toutes les images récoltées sont numériques et proviennent toutes d’appareils photos reflex. L’utilisation des reflex offre une plus grande possibilité d’application et s’adapte parfaitement à la photogrammétrie par drone.
Les instruments photogrammétriques ne comptent pas uniquement des appareils de prises de vues mais aussi des appareils de restitution.
Ces derniers, longtemps mécaniques, se sont développés dans les années 1980-1990 sous un format informatique. Ces appareils étaient appelés restituteurs analytiques et permettaient une plus grande rapidité de mise en place et d’exploitation des clichés.
Les appareils de restitution photogrammétrique sont aujourd’hui tous numériques grâce à l’utilisation des caméras numériques embarquées dans les drones ou avions. Cela permet d’obtenir des clichés plus rapidement.
Comprendre la mesure stéréoscopique
Commander une prestation de photogrammétrie
Domaines d’application de la photogrammétrie
Il existe 3 principaux domaines d’application à la photogrammétrie.
- La photogrammétrie aérienne
- La photogrammétrie terrestre
- La photogrammétrie nautique
Photogrammétrie aérienne
La photogrammétrie aérienne est la technique de mesure la plus répandue car elle est utilisée pour représenter un territoire en 3 dimensions grâce notamment à l’usage de drones, d’avions voire de satellites tels que Pléiades ou la famille des satellites SPOT. Les besoins grandissant en données géographique ajoutée à l’effervescence des SIG assure à la photogrammétrie aérienne une utilisation sur de nombreuses applications industrielles.
Des 3 principaux domaines d’application de la photogrammétrie, la photogrammétrie aérienne est la moins coûteuse, la plus rapide en production et celle qui permet de couvrir un maximum de surface.
La photogrammétrie aérienne est principalement utilisée pour l’orthophotographie. Cette technique particulière qui utilise un modèle numérique de terrain est très utilisée dans l’industrie automobile, le BTP, le génie civil, l’industrie minière.
Photogrammétrie terrestre
La photogrammétrie terrestre permet d’obtenir des vues stéréoscopiques de monuments, de chantiers, de réaliser une métrologie de pièces industrielles.
Photogrammétrie sous-marine
En milieux difficiles, la photogrammétrie est intéressante car simple et légère, ne nécessitant pas de matériel lourd, ni la formation poussée d’opérateurs. L’évolution des calculs informatiques permet aujourd’hui de cartographier les fonds marins très facilement.
La photogrammétrie est aussi employée pour la topographie, la cartographie, les enquêtes de police, l’architecture, la géologie ou encore l’archéologie.